Journal de bord de Cervantes, révélation du Seigneur Hwang

Extrait du journal de bord du colon, seigneur et commandeur suprême Cervantes :


La terre, cette belle planète, enfin belle… C’est la ou j’ai vécu, où je suis né. Au moment où j’écris, le nombre d’habitants ne se compte plus, il aura sans doute dépassé les 12 milliards d’ici une dizaine d’année. Les gens vivent entassés, dans des immeubles qui s’écroulent sous leur poids. La pollution fait des désastres, tant chez les humains que chez cette pauvre planète. La guerre éclate en tout point du globe… Tous ces désastres causés par nous, nous les hommes, ont poussés des organismes puissants, plus ou moins commandés par un gouvernement qui ne peu plus tenir les rênes de la société convenablement, à mettre tout leur potentiel dans l’organisation d’expéditions coloniales dans toutes les galaxies accessibles. Leur but, permettre à « l’élite de la société » de vivre convenablement ainsi que de pouvoir mettre fin au régime de rationnement dont soufre la population terrienne.

Enfin, arrêtons-nous là… je ne fais que raconter ce que tout le monde sait déjà.

Le fait est qu’aujourd’hui je me retrouve propulsé à un nombre impressionnant d’années lumière de ma Terre natale, et que ceci n’est dû qu’a un coup de tête. En effet nous pouvons dire que je ne faisais pas partie de « l’élite de la société », pire, je ne faisais partie que de la racaille pourrie des méga-cités HLM au milieu d’un pays qui, si je me souviens, bien portait le nom de France. De nombreuses guerres éclataient un peu partout dans ce que mes vieux et pauvres parents appelaient le monde. Il parait que la cause des ces stupides guerres était que d’un coté on pensait que le pouvoir devait tomber aux mains d’un seul et unique homme, et de l’autre qu’il fallait réguler et éliminer une grande partie de la population, deux idées complètement stupides, formulées par des êtres aussi stupides. Les deux clans s’affrontèrent durant des décennies, et quand j’eus l’âge de piloter un chasseur, on m’en mit un entre les mains. Il faut avouer que c’était assez rare de voir de la racaille dans un chasseur, mais depuis tout petit je m’intéresse beaucoup à l’aviation. Je survécue pendant une dizaine d’années, et j’avais à peu près 30 ans lorsque je me rendit compte que c’était complètement inutile de faire la guerre, et oui, il m’en aura fallut du temps ! Je décidais donc d’aider la société autrement que par les armes. Le fait d’être considéré comme déserteur me passait par-dessus les épaules car la où je comptais aller, plus personne ne s’en soucierait. Je souhaitais quitter au plus vite cette misère, j’allais donc voir, je l’ais déjà dit, sur un coup de tête l’organisme de colonisation le plus puissant et le mieux organisé : FFC. Je proposais ma candidature au poste de colon et entrais à l’académie, où je fit notamment la connaissance d’autres seigneurs avec lesquels je me liais d’amitié, le seigneur Le Trouer, le défunt Barrette et le jeune Kirua. Tous, comme moi, ils étaient très doués et nous avons obtenues en très peu de temps ce que d’autres mettraient au minimum une douzaine d’année à rafler. A 35 ans on me confia ma première flotte de colon dans laquelle on embarqua plusieurs millions de colons que je devais déposer sur une nouvelle planète. Je me lançais donc dans le vide sidéral avec l’espoir de ne pas errer éternellement dans l’univers, et de trouver rapidement une planète accueillante et fertile pour y développer une société basé sur la le commerce et la paix, et à plus long terme, de pouvoir nouer des relations durable et intimes avec mes amis de l’académie pour pouvoir agrandir mon empire colonial et enfin pouvoir aider cette chère Terre. En ce moment, je suis en route vers une planète qui m’a l’air fort convenable et que je nommerais Atlantis…

Interview de Hwang par la revue de presse *** :

Impression avant l'interview : Nous avons été très étonnés, et choqués, d'apprendre que le Seigneur Cervantes a décidé, pour une raison qui restera sûrement à jamais inconnue, de céder sa place au sein de l'alliance *** au jeune Hwang qui n'était rien d'autre jusqu'à présent que le stagiaire de Cervantes...

[...]

Journaliste de *** :

Savez vous pourquoi vous avez été seléctionné, vous et pas un autre, pour être le représentant du Seigneur Cervantes au sein de la *** ?

Hwang :

En fait non... Il m'a juste convoqué, il y a une semaine, dans son bureau au QG de l'empire, et m'a dit que mon stage était terminé, ce qui m'a étonné car ça ne faisait que 2 mois qu'il m'enseignait les bases du « métier » de Colon. Deux jours plus tard, il m'annonçait qu'il ne pouvait plus se déplacer personnellement pour faire ses rapports au QG de la ***, et que je le remplacerais donc...

Journaliste de *** :

Comment avez-vous réagit ?

Hwang :

Sur le coup j'ai été très surprit, bien sûr ! Je n'ai pas comprit tout de suite ce qu'il se passait, et j'ai mis du temps a accepter toutes les responsabilités que j'allais avoir. Je ne suis pas allé rendre visite à la ***, j'ai trop peur de ne pas me faire accepter... Mais bon maintenant on ne peut plus reculer !

[...]

Journaliste de *** :

Quand allez-vous enfin faire votre entrée au sein de la *** ?

Hwang :

J'ai prévu d'aller au QG dès demain, j'espère qu'il vont bien m'accueillir, je pense que j'utiliserai le pseudonyme de CervantesXIII, nom de mon maître et idole, plus l'ajout du XIII (lire 13), qui est mon matricule de stagiaire.

Journaliste de *** :

Merci à vous Seigneur Hwang de nous avoir accordé cet interview.

Conclusion après l'interview : Ce jeune homme semble être un bon « futur » Commandant, et même s'il ne remplacera jamais le Seigneur Cervantes, il risque fort, et tant mieux pour lui, de devenir un grand chef de guerre.

Hwang, dit CervantesXIII, reçoit une lettre de la part de l'hôpital *** le jour de son départ pour le QG de la *** :


Le Seigneur Cervantes nous autorise à publier ses rapports médicaux en partie pour que ses proches et relations importantes soient au courant de sa situation médicale.

Extrait des rapports médicaux du Seigneur Cervantes :
[...]

Observations médicales : Constantes critiques mais permettant tout de même de vivre.

Causes : inconnues, peut-être maladie génétique héréditaire, pas de précision possible : manque d'informations sur les antécédents médicaux et les dossiers des parents du patient n'existent pas.

Conséquences : capacités motrices et intellectuelles réduites, pertes de mémoire spontanées et irréversibles, possibilité de perte de connaissance et de coma.

Mort probable du Seigneur Cervantes avant la fin du mois...

[...]

Le Seigneur Hwang laisse tomber par terre cette lettre si importante et, les larmes lui venant aux yeux, cri :

Mon maître, je vous jure de suivre votre exemple, vous resterez à jamais dans mon coeur, dans mes souvenir, et je vous promet de devenir le plus puissant Seigneur colonial de tout l'univers connu et de tout ce qui reste à découvrir...

Sur ce, le Seigneur Hwang se dirige ver le QG de la ***...